Anaëlle Pirat-Taluy

Née en 1980 à Lyon
Basée à Grenoble

Anaëlle Pirat-Taluy est diplômée d’un Master de l’université de Rennes II en Histoire de l’art ainsi que d’un Master de la Fine Art School de Grenoble. Elle a travaillé en tant que chargée de production pour Le Magasin – National Contemporary Art Center et fut en 2006 co-fondatrice de l’Association pour l’Agencement des Activités et du centre d’art OUI, une association d’art reconnue d’utilité publique basée à Grenoble. Elle publie régulièrement des articles. Elle est curatrice et critique d’art indépendante.

Comment définir, de votre point de vue, le rôle de commissaire aujourd’hui? Ou : quels malentendus sont inhérents au titre glorifié et à la figure du « curateur »?Pour moi, être curateur ne signifie pas forcément faire des expositions, mais il me semble qu’il s’agit plutôt de développer une pensée autour du travail d’artistes contemporains et de trouver les meilleurs moyens de rendre visible et concrète cette pensée. Pour ce qui est de la figure ou du « titre » du curateur, je n’estime pas que ce soit à glorifier, je pense que c’est un travail lié à une passion, qui la plupart du temps doit demeurer discret. Le curateur doit s’attacher à faire ressortir des choses, créer des liens et éventuellement dégager une parole ou une interprétation personnelle de tout cela.

Sur quel projet travaillez-vous actuellement?J’ai plusieurs publications à venir avec une structure éditoriale que nous venons de monter à Grenoble, Les Éditions AAA. Je travaille notamment sur un ouvrage collectif sur le label Dick head man Records et sur une monographie de l’artiste Clôde Coulpier.

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